FRANCE OU ITALIE, VERS 1820
FRANCE OU ITALIE, VERS 1820
FRANCE OU ITALIE, VERS 1820
13 更多
FRANCE OU ITALIE, VERS 1820
16 更多
FRANCE OU ITALIE, VERS 1820

Buste représentant Antoinette-Joséphine Davout d'Auerstaedt (1805-1821)

细节
FRANCE OU ITALIE, VERS 1820
Buste représentant Antoinette-Joséphine Davout d'Auerstaedt (1805-1821)
marbre
H. 46 cm (18 in.), H. totale : 56 cm (22 in.)
来源
Probablement commandé par le père du modèle, Louis Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl (1770-1823), ou son époux, Achille Pierre Vigier, pair de France (1801-1868),
Transmis à la sœur du modèle, Adèle Napoléone Davout d’Auerstaedt (1807-1885), puis à son fils unique,
Louis Napoléon de Cambacérès (1832-1868), puis sa fille aînée,
Zénaïde Napoléone Louise Lucienne de Cambacérès (1857-1932), puis son fils,
Louis Joseph Suchet d’Albufera (1877-1953), 4e duc d'Albufera, puis par descendance jusqu'à nos jours.
更多详情
A MARBLE BUST REPRESENTING ANTOINETTE-JOSÉPHINE DAVOUT D'AUERSTAEDT (1805-1821), FRENCH OR ITALIAN, CIRCA 1820

Louis Davout and Aimée Leclerc’s wedding was blessed by Napoleon Bonaparte and his wife Josephine. Aimée was the sister of General Leclerc, who was Pauline Bonaparte's first husband and the First Consul's brother-in-law. This union was a means for Bonaparte to make Davout, his future famous Marshal of the Empire, a member of his family.

In 1804, Louis Davout (1770-1823), Duke of Auerstaedt and Prince of Eckmühl, was appointed Marshal of the Empire by the Emperor. Moses Mendelssohn’s niece and Fanny Sebastiani’s governess, Miss Henriette Mendelssohn wrote the intimate portrait of this man of war. She describes him as a loving husband and devoted father : ‘Seeing this man at home with his children, his political life escapes me. […] he puts his whole heart into playing with them. His eldest daughter, who is fourteen, is the sweetest creature I know. (Louise Adélaïde d'Eckmühl, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl, correspondance inédite,, Paris, 1887, p. 265)
His young daughter mentioned in this quotation was named Antoinette-Joséphine (1805-1821). According to her parents, she seemed to possess many qualities : her mother, in her correspondence, evoked her ‘intelligence, amiability and perfect grace’ (Letter of 24 June 1808, Louise Adélaïde d'Eckmühl, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl, vol. 1, Paris, 1879, pp. 99-100), while her father praised ‘her always perfect character’ (Letter of 31 December 1819, private collection). In 1820, she married to Achille Pierre Vigier (1801-1868), a future peer of France and member of parliament.

Reflecting the sitter’s grace and beauty, this bust was probably commissioned when she got married, before her untimely death. She died just a few months after this sculpture was made. Although its authorship remains difficult to determine, the sculptor must have been one of the artists usually commissioned by this illustrious Empire family (François-Joseph Bosio, Buste du maréchal Davout, Auxerre, Hôtel de ville). Exalting the purity and the idealisation characteristic of neoclassicism, it was certainly made by an artist working in the late 18th and early 19th centuries.

Since its creation, the bust has remained in the sitter’s family. It was exhibited for a while in the Salon Bleu of the Château de Bizy. Built in the 17th century, this château was first transformed by the Duc of Belle-Isle in the 18th century. After the Revolution, it was rebuilt by its successive owners, including General Le Suire, then the Duchess of Orléans and her son, the future King Louis-Philippe, and finally Baron Fernand de Schickler. It is the Suchet family who brought this bust to Bizy. Louis Joseph Suchet d'Albufera, 4th Duke of Albufera, exhibited the bust he had inherited from his great-grandmother, Adèle Davout d'Auerstaedt, in the château inherited from Baron de Schickler.

荣誉呈献

Olivia Ghosh
Olivia Ghosh Associate Specialist

拍品专文

Ce sont sous les auspices de Napoléon Bonaparte et de son épouse Joséphine que se marient Louis Davout et Aimée Leclerc. Aimée est la sœur du général Leclerc, premier mari de Pauline Bonaparte et donc beau-frère du premier consul. Cette union offre à Bonaparte l’occasion de rapprocher Davout, son futur célèbre maréchal d’Empire, de sa famille.

Louis Davout (1770-1823), titré duc d'Auerstaedt et prince d'Eckmühl, est nommé en 1804 maréchal d'Empire par l'Empereur. Mari aimant et père dévoué, le portait intime de cet homme de guerre nous est rapporté par mademoiselle Henriette Mendelssohn, nièce du philosophe et gouvernante de Fanny Sebastiani, future duchesse de Choiseul-Praslin : « La vie politique de cet homme m’est inexplicable en le voyant chez lui et avec ses enfants. Il est père, tel que seul Abraham a su être ainsi père, se mêlant à leurs jeux de tout son cœur. Sa fille ainée, une enfant de quatorze ans, est la créature la plus douce que je connaisse. » (Louise Adélaïde d'Eckmühl, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl, correspondance inédite, Paris, 1887, p. 265)

Sa jeune fille en question, prénommée Antoinette-Joséphine (1805-1821), semble posséder toutes les qualités. Sa réputation pour son « intelligence, amabilité et grâce parfaite » est rapportée par sa mère dans sa correspondance (Lettre du 24 juin 1808, Louise Adélaïde d'Eckmühl, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl, vol. 1, Paris, 1879, pp. 99-100), tout comme « son caractère toujours parfait » vanté par son père (Lettre du 31 décembre 1819, collection privée). Ces multiples attributs lui valurent un beau mariage en 1820 avec le politicien, futur pair de France et député, Achille Pierre Vigier (1801-1868).

C’est probablement au moment du mariage que ce buste de Joséphine est commandé et rend compte de la grâce et de la douceur de cette beauté, capturant les derniers instants d’un modèle au destin tragique. Elle décède en effet quelques mois seulement après la réalisation de son buste. Si un mystère demeure concernant son auteur, il ne fait nul doute que le sculpteur devait graviter autour de cette illustre famille d’Empire, coutumière des commandes auprès d’artistes prestigieux (François-Joseph Bosio, Buste du maréchal Davout, Auxerre, Hôtel de ville). De plus, les caractéristiques plastiques de ce buste placent son créateur dans une génération d’artistes adeptes de l’épure et de l’idéalisation propre au néoclassicisme de la fin du XVIIIe et des premières années du XIXe siècle.

Le buste est resté de façon ininterrompue dans la famille du modèle et fut un temps placé dans le Salon Bleu du château de Bizy, dans l'Eure. Construit au XVIIe siècle, le château est tout d'abord transformé par le duc de Belle-Isle au XVIIIe siècle, puis reconstruit suite aux destructions révolutionnaires par ses propriétaires successifs dont le général Le Suire puis la duchesse d'Orléans et son fils le futur roi Louis-Philippe et enfin le baron Fernand de Schickler. Le buste arriva à Bizy avec la famille Suchet qui prend possession du domaine suite au legs du baron de Schickler à son petit-neveu Louis Joseph Suchet d'Albufera, 4e duc d'Albufera, qui avait hérité du buste de son arrière-grande-mère née Adèle Davout d'Auerstaedt.

更多来自 古典及十九世纪大师:绘画、素描及雕塑

查看全部
查看全部