拍品专文
Avant même de devenir peintre officiel des marines de Louis XV (1710-1774) en 1753 avec sa commande des grands ports de France, Claude Joseph Vernet jouissait (1714-1789) d’une réputation internationale.
Son séjour à l’Académie de France à Rome avait assis sa renommée auprès d’une clientèle cosmopolite que fréquentait son ami sur place, l’ambassadeur de France, le duc de Saint-Aignan (1712-1788). Également, son mariage en 1745 avec l’Irlandaise Virginia Paker (1728-1810), fille du capitaine anglais de la marine papale, lui offrit l’opportunité de toucher une clientèle anglo-saxonne et d’approcher l’Europe du Nord.
Vernet, s'adaptant aux désirs spécifiques de ses commanditaires, puisait alors dans ses motifs architecturaux et navals les éléments à agencer dans de séduisantes compositions fictives. À la demande du mécène amstellodamois, M. Oudermeulen, Vernet incorpore ici des détails qui lui sont propres, comme ce pavillon hollandais dressé au mât du vaisseau. Le Hollandais a peut-être aussi apprécié l'allusion très française à l'aile est du Louvre, celle-ci dévoilant l’aspect de la colonnade dans un état précédant les années 1770, avant que ne furent retirées les pentues toitures de ses extrémités.
Son séjour à l’Académie de France à Rome avait assis sa renommée auprès d’une clientèle cosmopolite que fréquentait son ami sur place, l’ambassadeur de France, le duc de Saint-Aignan (1712-1788). Également, son mariage en 1745 avec l’Irlandaise Virginia Paker (1728-1810), fille du capitaine anglais de la marine papale, lui offrit l’opportunité de toucher une clientèle anglo-saxonne et d’approcher l’Europe du Nord.
Vernet, s'adaptant aux désirs spécifiques de ses commanditaires, puisait alors dans ses motifs architecturaux et navals les éléments à agencer dans de séduisantes compositions fictives. À la demande du mécène amstellodamois, M. Oudermeulen, Vernet incorpore ici des détails qui lui sont propres, comme ce pavillon hollandais dressé au mât du vaisseau. Le Hollandais a peut-être aussi apprécié l'allusion très française à l'aile est du Louvre, celle-ci dévoilant l’aspect de la colonnade dans un état précédant les années 1770, avant que ne furent retirées les pentues toitures de ses extrémités.