D'APRÈS EDME BOUCHARDON (1698-1762), SECONDE MOITIÉ DU XVIIIE SIÈCLE
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D'APRÈS EDME BOUCHARDON (1698-1762), SECONDE MOITIÉ DU XVIIIE SIÈCLE
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PROVENANT D'UNE IMPORTANTE COLLECTION PRIVÉE
D'APRÈS EDME BOUCHARDON (1698-1762), SECONDE MOITIÉ DU XVIIIE SIÈCLE

Louis XV à cheval en costume romain

细节
D'APRÈS EDME BOUCHARDON (1698-1762), SECONDE MOITIÉ DU XVIIIE SIÈCLE
Louis XV à cheval en costume romain
bronze, sur une terrasse rectangulaire en bronze
H. 66,5 cm (26 1⁄8 in.), H. totale : 71 cm (28 in.), L. 61 cm (24 in.)
来源
Vente Hôtel Drouot, 10 décembre 1982, lot 56 bis.
Vente Couturier Nicolay, 6 décembre1983, lot 45.
Galerie Charles Ratton et Guy Ladrière, Paris, 1997.
Comte et comtesse de Viel Castel ; Sotheby's Paris, 12 septembre 2018, lot 121.
Acheté avant la vente aux enchères susmentionnée par le propriétaire actuel.
出版
BIBLIOGRAPHIE COMPARATIVE
S. Hoog, Musée National du château de Versailles, Les Sculptures, I – Le Musée, Paris, 1993, p. 245.
A. McClellan, 'The Life and Death of a Royal Monument: Bouchardon's Louis XV', in Oxford Art Journal, Vol. 23, 2000, pp. 1-27.
G. Bresc-Bautier, G. Scherf et J. Draper eds., Cast in Bronze - French Sculpture from Renaissance to Revolution, cat. exp., Paris, 2009, pp. 434-435.
A.-L. Desmas, E. Kopp, G. Scherf et J. Trey, Edme Bouchardon : une idée du beau, cat. exp., Paris, 2016, n° 271.
H. Pforr d'après A. Roserot, Edme Bouchardon, Gennevilliers, 2016, pp. 122-161.
更多详情
A BRONZE 'EQUESTRIAN PORTAIT OF LOUIS XV', AFTER EDME BOUCHARDON (1698-1762), SECOND HALF OF THE 18TH CENTURY

Originally trained by his father, Edme Bouchardon continued his studies, in Paris, in 1712, with Guillaume Coustou the Elder. Having won the Prix de Rome, he went to the Villa Medici in Rome. Finally, the sculptor decided to settle in the city and for ten years, the study of the antiquities permitted him to develop his own style.
Considered as ‘the greatest sculptor and the best draughtsman of his century’ (Charles-Nicolas Cochin), Bouchardon went back to Paris where he received many royal commissions, including groups for the Bassin de Neptune at Versailles. The city of Paris also commissioned the Fontaine des Quatre-Saisons in the rue de Grenelle. His most prestigious project was commissioned by the aldermen of Paris : a bronze equestrian monument to the glory of Louis XV for the new square bearing his name (now the Place de la Concorde).

Bouchardon devoted the last years of his life to creation of this monument. There are still many testimonies of this project including 225 drawings in the Musée du Louvre and the final model approved by the King (wax and tinted plaster, Besançon, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, inv. D 863.3.24). This monument owes a debt to classical Roman and antique vocabulary : Bouchardon represented the King like a Roman emperor and the horse like the antique statue of Marcus Aurelius in Rome.
The production of this monumental lost-wax bronze took several years : it was commissioned in 1748 and inaugurated in 1763. The public thaw took place on 6 May 1758, but it took another five years to complete the sculpture. After the Bouchardon’s death, Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785), one of his students, took up his master’s work. The monument’s pedestal was completed nine years after the inauguration.

Since its casting in 1758, this sculpture enjoyed great success. The next year, the City of Paris asked the sculptor Louis-Claude Vassé (1717-1772), pupil of Bouchardon, to produce seven bronze reductions of the Bouchardon's models and studies. A copy was offered to the King himself and to Madame de Pompadour ; the bronze offered to the King is probably the one listed in 1792 in the King's apartments at Versailles (S. Hoog, p. 245).
In 1763, Pigalle made a ‘model de la statue du Roy en petit’ (A.L. Desmas et al., Edme Bouchardon: une idée du beau, cat. exp., Paris, 2016, p. 408) slightly larger than Vassé’s examples. As G. Scherf notes (A.L. Desmas et al, loc. cit.), Vassé's casts represented the king younger than the Pigalle's model as in our bronze.

Destroyed during the Revolution, Bouchardon's masterpiece is known through indirect testimonies including the monumental hand in the Musée Carnavalet (inv. RF 94), a few engravings and from bronze reductions made by his pupils and followers.

荣誉呈献

Olivia Ghosh
Olivia Ghosh Associate Specialist

拍品专文

Après s’être formé auprès de son père, Edme Bouchardon poursuit sa formation à Paris aux côtés de Guillaume Coustou l'aîné dès 1721. Ayant remporté le prix de Rome et étudié à l’Académie de France à Rome, le sculpteur s’y installe, étudiant les antiques et développant son style durant dix ans.
Considéré par ses contemporains comme « le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle » (Charles-Nicolas Cochin), Bouchardon revient à Paris et reçoit plusieurs commandes royales parmi lesquelles des groupes pour le Bassin de Neptune à Versailles. La ville de Paris lui commande la Fontaine des Quatre-Saisons rue de Grenelle. Ce sont également les échevins de Paris qui lui commandent son projet le plus prestigieux : un monument équestre en bronze à la gloire de Louis XV, destiné à la nouvelle place éponyme (actuelle place de la Concorde).

Bouchardon consacra les dernières années de sa vie à la conception et à la réalisation de ce monument, documenté par plus de 225 dessins conservés au musée du Louvre et sa maquette finale approuvée par le Roi (cire et plâtre teinté, Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, inv. D 863.3.24). Empreint de sa formation classique romaine et du vocabulaire de l’antiquité glorieuse, Bouchardon représente le roi Bien-aimé sous les traits d'un empereur romain en tenue classique, et s’inspire de la statue antique de Marc Aurèle à Rome pour le modèle de son cheval.
La production de ce bronze monumental à la cire perdue s’étend de 1748, date de la commande, à 1763, date de son inauguration. La fonte s’était déroulée publiquement le 6 mai 1758, mais cinq années supplémentaires ont été nécessaires pour que Bouchardon, puis Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785) à la mort de son maître, cisèlent et finalisent la sculpture. Ce n’est que neuf ans après l’inauguration que le portait équestre est finalement placé sur un piédestal définitif avec figures et reliefs.

Dès l’évènement de sa fonte en 1758, la sculpture reçoit un vif succès. L’année suivante, la ville de Paris finance le sculpteur Louis-Claude Vassé (1717-1772), également un prestigieux élève de Bouchardon, pour réaliser sept réductions en bronze d’après les modèles et études de Bouchardon. Les destinataires de ces bronzes sont tous documentés et comprennent le roi lui-même ainsi que Madame de Pompadour. L'exemplaire offert au roi est vraisemblablement celui qui est répertorié en 1792 comme se trouvant dans l'appartement du roi à Versailles (S. Hoog, p. 245).
En 1763, Pigalle à son tour exécute un « model de la statue du Roy en petit » (A.L. Desmas et al., Edme Bouchardon : une idée du beau, cat. exp., Paris, 2016, p. 408) qui devait être deux à trois pouces plus haut que les exemples fondus par Vassé. Comme le note G. Scherf (A.L. Desmas et al, loc. cit.), les moulages de Vassé représentaient le roi avec un type de visage plus jeune, tandis que le modèle de Pigalle - comme notre bronze - le présente à un âge plus mûr.

Détruit lors de la Révolution, l’ultime chef-d'œuvre de Bouchardon, nous est seulement connu grâce à sa main monumentale en dépôt au musée Carnavalet (inv. RF 94), quelques gravures et les précieuses réductions en bronzes réalisées par ses élèves et suiveurs au XVIIIe siècle dont notre fonte fait partie.

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