展品专文
Cet incroyable tapis appartient à un groupe important et bien documenté de tapis de même motif. Créé par une figure majeure du style Empire il est tissé par un atelier de premier plan. Les autres exemplaires connus se trouvent aujourd'hui conservés dans les palais impériaux les plus prestigieux de France et de Russie.
Le dessin
Ce tapis fut conçu à l'origine par Jacques-Louis Hamayde de Saint-Ange (1780-1860); le dessin original est aujourd'hui conservé dans les collections du Musée des Arts Décoratifs de Paris (Inv. CD 3264 66). La gouache, faisait partie de la collection de François Carnot et a fut légué au musée en 1900. Jacques-Louis Hamayde de Saint-Ange fut l'un des principaux dessinateurs de tapisseries et de tapis de l'Empire français. Après avoir étudié avec l'architecte Antoine Vaudoyer, il rejoint Charles Percier et Pierre-François Fontaine, puis Alexandre-Théodore Brongniart qui lui demande notamment de créer des dessins de tapis et de tapisseries pour les ateliers impériaux. Après la chute de Napoléon Ier, Saint-Ange travaille pour le Garde Meuble de la Couronne. Il est ainsi l'auteur des plus importants et des plus beaux tapis du début du XIXe siècle en France.
La manufacture Piat Lefebvre (1722-1801) débutera sa carrière en tant que maître orfèvre. En 1779, il ouvre à Tournai un atelier de tapisserie qui connaît très rapidement un succès fulgurant. Son succès lui permettera d'ouvrir de grands ateliers dans l'ancien couvent des Clarisses.
Après la mort de Piat en 1801, son fils Léopold (1769-1844) reprend l'atelier de son père et continue à développer l'activité tout en innovant sur le plan technique et esthétique. Grâce à son succès, l'atelier devient le premier 'employeur' de la ville et l'un des ateliers de tapis les plus reconnu d'Europe.
Le corpus Notre tapis appartient à un groupe très restreint de tapis, puisque seuls trois autres exemplaires sont connus. L'un d'eux a été livré par Bellanger en 1809 au palais impérial de Fontainebleau où il se trouve encore aujourd'hui, dans le « Grand Salon de l'Impératrice ». Un second se trouve dans le « Old Drawing Room » du palais impérial russe de Pavlovsk. Enfin, un autre se trouve dans les collections du Mobilier National, à Paris.
Le dessin
Ce tapis fut conçu à l'origine par Jacques-Louis Hamayde de Saint-Ange (1780-1860); le dessin original est aujourd'hui conservé dans les collections du Musée des Arts Décoratifs de Paris (Inv. CD 3264 66). La gouache, faisait partie de la collection de François Carnot et a fut légué au musée en 1900. Jacques-Louis Hamayde de Saint-Ange fut l'un des principaux dessinateurs de tapisseries et de tapis de l'Empire français. Après avoir étudié avec l'architecte Antoine Vaudoyer, il rejoint Charles Percier et Pierre-François Fontaine, puis Alexandre-Théodore Brongniart qui lui demande notamment de créer des dessins de tapis et de tapisseries pour les ateliers impériaux. Après la chute de Napoléon Ier, Saint-Ange travaille pour le Garde Meuble de la Couronne. Il est ainsi l'auteur des plus importants et des plus beaux tapis du début du XIXe siècle en France.
La manufacture Piat Lefebvre (1722-1801) débutera sa carrière en tant que maître orfèvre. En 1779, il ouvre à Tournai un atelier de tapisserie qui connaît très rapidement un succès fulgurant. Son succès lui permettera d'ouvrir de grands ateliers dans l'ancien couvent des Clarisses.
Après la mort de Piat en 1801, son fils Léopold (1769-1844) reprend l'atelier de son père et continue à développer l'activité tout en innovant sur le plan technique et esthétique. Grâce à son succès, l'atelier devient le premier 'employeur' de la ville et l'un des ateliers de tapis les plus reconnu d'Europe.
Le corpus Notre tapis appartient à un groupe très restreint de tapis, puisque seuls trois autres exemplaires sont connus. L'un d'eux a été livré par Bellanger en 1809 au palais impérial de Fontainebleau où il se trouve encore aujourd'hui, dans le « Grand Salon de l'Impératrice ». Un second se trouve dans le « Old Drawing Room » du palais impérial russe de Pavlovsk. Enfin, un autre se trouve dans les collections du Mobilier National, à Paris.