THÉOPHILE SOYER (1853-1940), 1891
THÉOPHILE SOYER (1853-1940), 1891
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THÉOPHILE SOYER (1853-1940), 1891, D'APRÈS UN DESSIN DE FRANCOIS EHRMANN

Allégorie de la céramique, d'après le décor du péristyle du Palais des Beaux-Arts de l’Exposition universelle de 1878

细节
THÉOPHILE SOYER (1853-1940), 1891, D'APRÈS UN DESSIN DE FRANCOIS EHRMANN
Allégorie de la céramique, d'après le décor du péristyle du Palais des Beaux-Arts de l’Exposition universelle de 1878
plaque rectangulaire en émail peint polychrome et paillons, rehauts d'or, signée et datée 'Th. Soyer, 1891', dans un cadre postérieur en bois doré
29,4 x 17,6 cm. (11 ½ x 6 7⁄8 in.) ; 39,7 x 28,3 cm. (15 5⁄8 x 11 1⁄8 in.), avec le cadre
出版
Bibliographie comparative :
L'Art, revue hebdomadaire illustrée, 1878, pp. 49-50.
F. Fravalo pour la galerie Marc Maison, Les Soyer. Une dynastie d'émailleurs, catalogue d'exposition, Paris, 2005.
C. Cardinale, « Soyer. Une maison d’émaillerie parisienne » in. L’objet d’art, avril 2021, pp. 56-67.
B. Le Madec, Personnifier la céramique : l’apparition et les développements d’une nouvelle iconographie en France dans la seconde moitié du XIXe siècle, mémoire de première année de deuxième cycle, Paris, École du Louvre, 2025.
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A RECTANGULAR ENAMELLED PLAQUE DEPICTING 'THE ALLEGORY OF ENAMELLING', THÉOPHILE SOYER (1853–1940), 1891

Born into a Parisian dynasty of enamellists, chisellers, and engravers, Théophile Soyer (1853–1940) inherited the family workshop and its savoir-faire. Aware of his own artistic limitations, his father directed him to the École des Beaux-Arts, where he studied under Adolphe Yvon, Georges Bertrand, and Jules Gabriel Levasseur. After early appearances at the Salon of 1870, Soyer quickly established himself as one of the leading figures in the revival of painted enamel in Paris, exhibiting regularly at Salons and Universal Exhibitions. His work is faithful to a historicist aesthetic, combining copies of old or contemporary masters with a sensitivity to Art Nouveau, evident in his explorations of form, colour, and the interplay of transparency enabled by enamelling. Actively involved in artistic and social life, he served as president of the Société des Éclectiques for several years and vice-president of the Chambre syndicale de la céramique et de la verrerie.

This plaque, depicting an allegory of ceramics, belongs to a series of enamelled plaques that Théophile Soyer dedicated to personifications of the decorative arts. In it, he reprises the models from the peristyle of the Palais des Beaux-Arts at the 1878 Exposition Universelle, where goldsmithing, architecture, painting, engraving, sculpture, and, finally, ceramics were represented. This iconography was conceived by François Ehrmann and then executed in ceramics by Théodore Deck and Hyppolyte Boulenger, under the direction of the architect Friedrich Jaeger. The Museum of Art and History in Geneva preserves one plaque from this series of enamels by Théophile Soyer, representing the allegory of goldsmithing.

Rooted in a Neo-Renaissance aesthetic, the composition elevates enamelling to the status of a grand classical allegory, asserting its legitimacy within the decorative arts and celebrating both its artistic and technical value.

We thank Mrs. Bérénice Le Madec for the clarifications regarding the iconography and his model.
拍场告示
Veuillez noter que cette plaque représente l’allégorie de la céramique, et non l’allégorie de l’émaillerie comme indiqué au catalogue.
Please note that this plaque depicts the allegory of ceramic, and not the allegory of enamelling as stated in the catalogue.

荣誉呈献

Etienne de Couville
Etienne de Couville Specialist, Auctioneer

拍品专文

Issu d’une dynastie d’émailleurs, ciseleurs et graveurs parisiens, Théophile Soyer (1853-1940) hérite d’un savoir-faire et de l’atelier familial. Conscient de ses propres limites artistiques, son père l’oriente vers l’École des Beaux-Arts, où il reçoit l’enseignement d’Adolphe Yvon, de Georges Bertrand et de Jules Gabriel Levasseur. Après ses débuts précoces au Salon de 1870, il s’impose rapidement comme l’un des principaux représentants du renouveau de l’émail peint à Paris, exposant régulièrement aux Salons et aux Expositions universelles. Sa pratique est fidèle à l’esthétique historiciste, notamment à travers la copie des maîtres anciens ou contemporains conjuguée avec une sensibilité à l’Art nouveau, perceptible dans ses recherches plastiques, chromatiques et de jeux de transparence permis par l'émaillerie. Engagé dans la vie artistique et mondaine, il préside quelques années la Société des Éclectiques et occupe la vice-présidence de la chambre syndicale de la céramique et de la verrerie.

Cette plaque, représentant une allégorie de la céramique, appartient à une série de plaques émaillées que Théophile Soyer dédia aux personnifications des arts décoratifs. Il y reprend les modèles du péristyle du Palais des Beaux-Arts de l’Exposition universelle de 1878, où étaient figurés l’orfèvrerie, l’architecture, la peinture, la gravure, la sculpture et, enfin, la céramique. Cette iconographie fut conçue par François Ehrmann, puis réalisée en céramique par Théodore Deck et Hyppolyte Boulenger, sous la direction de l’architecte Friedrich Jaeger. Le musée d’art et d’histoire de Genève conserve l'une de cette série de plaques en émail de Théophile Soyer et représentant l'allégorie de l'orfèvrerie.

Portée par une esthétique néo-Renaissance, cette composition cherche à hisser la céramique au rang des grandes allégories classiques, affirmant ainsi sa légitimité au sein des arts décoratifs et exaltant autant sa valeur artistique que sa technicité.

Nous remercions madame Bérénice Le Madec pour les précisions concernant l'iconographie et le modèle.

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