拍品专文
Pour les rois de la France, la vénerie était une grande passion : la cour suivait le roi à la chasse à courre avec plaisir, les courtisanes tout comme les courtisans. L’uniforme que portaient les hommes qui y participaient suivait des règles spécifiques. L’habit de la chasse au cerf était un justaucorps bleu orné de galons or et argent porté sur une veste et une culotte de tissu écarlate. L’habit féminin n’était pas aussi restreint, mais suivait dans le justaucorps le modèle masculin, comme le prouve le portrait ci-présent.
Le style du jabot en dentelle que porte le modèle nous aide à dater le tableau. Selon la tradition, les officiers français, surpris par l'attaque ennemie le jour de la bataille de Steenkerck en 1692, n'eurent pas le temps de nouer leurs cravates. Ils s'empressèrent donc de les enrouler autour de leur cou, en faisant passer les extrémités par la sixième boutonnière de leur manteau. Par la suite, on aurait commencé à faire de même au quotidien afin de célébrer la victoire des soldats surpris. Que l'histoire soit vraie ou fausse, la mode a perduré jusqu'à la toute fin du siècle et a été adoptée par les femmes pour leur costume de chasse.
Bien que le jeune modèle du portrait ci-présent nous reste inconnu, nous pouvons proposer un lien de parenté avec la famille des marquis des Souches, le tableau s'étant trouvé au château d’Abondant (Eure-et-Loir), reconstruit à partir de 1756 par Louis II du Bouchet de Sourches (1711-1788), Grand prévôt de France.
Une copie de notre tableau a été vendue chez Skinner à Boston le 7 septembre 2012, lot 311.
Le style du jabot en dentelle que porte le modèle nous aide à dater le tableau. Selon la tradition, les officiers français, surpris par l'attaque ennemie le jour de la bataille de Steenkerck en 1692, n'eurent pas le temps de nouer leurs cravates. Ils s'empressèrent donc de les enrouler autour de leur cou, en faisant passer les extrémités par la sixième boutonnière de leur manteau. Par la suite, on aurait commencé à faire de même au quotidien afin de célébrer la victoire des soldats surpris. Que l'histoire soit vraie ou fausse, la mode a perduré jusqu'à la toute fin du siècle et a été adoptée par les femmes pour leur costume de chasse.
Bien que le jeune modèle du portrait ci-présent nous reste inconnu, nous pouvons proposer un lien de parenté avec la famille des marquis des Souches, le tableau s'étant trouvé au château d’Abondant (Eure-et-Loir), reconstruit à partir de 1756 par Louis II du Bouchet de Sourches (1711-1788), Grand prévôt de France.
Une copie de notre tableau a été vendue chez Skinner à Boston le 7 septembre 2012, lot 311.