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Figure emblématique de la famille Gonzague, Vincent Ier de Mantoue (1562-1612) s’illustre au tournant du Grand Siècle par sa passion pour les arts. L’adoption d’un style de vie raffiné, associée à de fréquentes rencontres avec les cours du Nord de l’Europe, l'amène à rapidement porter son intérêt sur le foyer artistique flamand.
À Bruxelles et à Anvers, le duc achète étoffes, miniatures et tableaux et en profite pour rencontrer les artistes et artisans. C’est en 1599 que le duc rencontre Frans Pourbus le Jeune (1569-1622), portraitiste des archiducs Albert (1559-1621) et Isabelle (1566-1633) d'Autriche, et l’invite à la cour de Mantoue. Le peintre flamand exécutera par la suite différents portraits du Gonzague.
Le portrait ci-présent, daté vers 1605 par Blaise Ducos, représente Vincent Ier de Mantoue vêtu d’une armure surplombée d’une importante fraise de laquelle dépasse le collier de l'ordre de la Toison d'or (B. Ducos, 2011, op. cit. supra). Il convient de mettre cette version en rapport avec le portrait autrefois conservé dans la collection de Martin B. Asscher montrant le duc, plus jeune, dans une position similaire (B. Ducos, 2011, op. cit., n°P.A.22). Ce type de portrait, chargé de symbolique du pouvoir, n’était pas destiné à orner le palais de Mantoue, mais plutôt à servir de cadeau diplomatique auprès de cours étrangères (B. Ducos, 2011, op. cit. supra).
À Bruxelles et à Anvers, le duc achète étoffes, miniatures et tableaux et en profite pour rencontrer les artistes et artisans. C’est en 1599 que le duc rencontre Frans Pourbus le Jeune (1569-1622), portraitiste des archiducs Albert (1559-1621) et Isabelle (1566-1633) d'Autriche, et l’invite à la cour de Mantoue. Le peintre flamand exécutera par la suite différents portraits du Gonzague.
Le portrait ci-présent, daté vers 1605 par Blaise Ducos, représente Vincent Ier de Mantoue vêtu d’une armure surplombée d’une importante fraise de laquelle dépasse le collier de l'ordre de la Toison d'or (B. Ducos, 2011, op. cit. supra). Il convient de mettre cette version en rapport avec le portrait autrefois conservé dans la collection de Martin B. Asscher montrant le duc, plus jeune, dans une position similaire (B. Ducos, 2011, op. cit., n°P.A.22). Ce type de portrait, chargé de symbolique du pouvoir, n’était pas destiné à orner le palais de Mantoue, mais plutôt à servir de cadeau diplomatique auprès de cours étrangères (B. Ducos, 2011, op. cit. supra).