拍品专文
Cette Crucifixion présentée dans un intérieur clos est une variante intéressante des représentations traditionnelles de la Passion du Christ. Contrairement aux scènes de crucifixion en plein air, souvent situées sur le Golgotha, ce choix iconographique du cadre intérieur comme sanctuaire de la foi confère à l’événement un cadre intime, sacré et symboliquement riche. Cette approche, bien que moins fréquente, apparaît dans certaines œuvres de la fin du Moyen Âge, à l’image du tableau ci-présent, et dans les manuscrits enluminés de la période. Il convient par exemple de mentionner une feuille du Codex Schürrstab (Zentralbibliothek, Zurich, Ms. C 54), un manuscrit astrologique réalisée vers 1472 à Nuremberg, qui présente un carrelage bichrome similaire.
Le style des personnages de notre Crucifixion est à rapprocher de l’école de peinture colonaise. Le côté schématique du rendu du visage, tout particulièrement ceux du Christ et de sainte Catherine d’Alexandrie, ainsi que cette teinte bien particulière de vert dans le drapé de saint Jean sont des éléments distinctifs du triptyque de l’Histoire du Salut de la collection de Ferdinand Franz Wallraf (1748-1824) donné à l’école colonaise vers 1340-1350, et conservé au musée Wallraf-Richartz de Cologne (no. inv. WRM 0001).
Le style des personnages de notre Crucifixion est à rapprocher de l’école de peinture colonaise. Le côté schématique du rendu du visage, tout particulièrement ceux du Christ et de sainte Catherine d’Alexandrie, ainsi que cette teinte bien particulière de vert dans le drapé de saint Jean sont des éléments distinctifs du triptyque de l’Histoire du Salut de la collection de Ferdinand Franz Wallraf (1748-1824) donné à l’école colonaise vers 1340-1350, et conservé au musée Wallraf-Richartz de Cologne (no. inv. WRM 0001).