拍品专文
Nous remercions Olivier Bertrand pour les informations données au sujet de cette œuvre qui sera incluse dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Théo Van Rysselberghe en cours de préparation sous sa direction.
Cette œuvre sera incluse dans le supplément du catalogue raisonné de l’œuvre de Théo van Rysselberghe, en préparation par Ronald Feltkamp, sous le numéro 1904.041.
C'est à Paris, alors qu'il était à la recherche de nouveaux talents pour exposer avec Les XX, un cercle de jeunes artistes belges radicaux qu'il avait co-fondé, que van Rysselberghe eut la révélation pointilliste. Subjugué par la vue de La Grande Jatte de Georges Seurat à la huitième exposition impressionniste en 1886, van Rysselberghe commence rapidement à intégrer cette technique dans son travail et tente de la propager dans les cercles artistiques belges. Théo van Rysselberghe se rapproche ensuite de deux autres peintres du mouvement divisionniste : Paul Signac et Henri-Edmond Cross.
Aussi bien avec Signac que Cross, l’artiste belge découvre le sud de la France et y sillonne les routes, de Saint-Tropez à Saint-Clair. La Côte d’Azur offre un spectacle de lumière qui fascine van Rysselberghe. Il admire aussi bien la lumière éclatante de la côte méditerranéenne que celle de la campagne sauvage des environs.
Bien que van Rysselberghe ait abandonné les principes stricts du pointillisme au début du siècle, son influence restera visible dans son œuvre jusqu'à sa mort en 1926. Au passage du siècle, les coups de pinceaux s’allongent, se détendent et les couleurs, quant à elles, s’adoucissent. Comme en atteste la présente œuvre, la Méditerranée restera toujours un sujet de prédilection pour l’artiste ; une occasion de peindre la lumière et de célébrer la couleur.
Théo van Rysselberghe had his pointillist revelation in Paris at a time when he was seeking new talent to exhibit with Les XX, a circle of radical young Belgian artists of which he was a co-founder. Entranced by Georges Seurat’s La Grande Jatte shown at the eighth Impressionist exhibition in 1886, van Rysselberghe quickly began to integrate the pointillist technique into his work and attempted to promote it in Belgian art circles. Theo van Rysselberghe then drew closer to two other painters of the Divisionist movement: Paul Signac and Henri-Edmond Cross.
Together with Signac and Cross, the Belgian artist explored the South of France, travelling the roads from Saint-Tropez to Saint-Clair. Van Rysselberghe was fascinated by the spectacle of light that is the Côte d’Azur. He admired the bright light of the Mediterranean coast as much as he did the surrounding wilderness.
Although van Rysselberghe abandoned the strict principles of pointillism at the turn of the century, its influence would remain visible in his work until his death in 1926. As the years went on, his brushstrokes got longer and looser, and his colours softened up. As the present work attests, the Mediterranean always remained a favourite theme for the artist, an opportunity to paint light and celebrate colour.
Cette œuvre sera incluse dans le supplément du catalogue raisonné de l’œuvre de Théo van Rysselberghe, en préparation par Ronald Feltkamp, sous le numéro 1904.041.
C'est à Paris, alors qu'il était à la recherche de nouveaux talents pour exposer avec Les XX, un cercle de jeunes artistes belges radicaux qu'il avait co-fondé, que van Rysselberghe eut la révélation pointilliste. Subjugué par la vue de La Grande Jatte de Georges Seurat à la huitième exposition impressionniste en 1886, van Rysselberghe commence rapidement à intégrer cette technique dans son travail et tente de la propager dans les cercles artistiques belges. Théo van Rysselberghe se rapproche ensuite de deux autres peintres du mouvement divisionniste : Paul Signac et Henri-Edmond Cross.
Aussi bien avec Signac que Cross, l’artiste belge découvre le sud de la France et y sillonne les routes, de Saint-Tropez à Saint-Clair. La Côte d’Azur offre un spectacle de lumière qui fascine van Rysselberghe. Il admire aussi bien la lumière éclatante de la côte méditerranéenne que celle de la campagne sauvage des environs.
Bien que van Rysselberghe ait abandonné les principes stricts du pointillisme au début du siècle, son influence restera visible dans son œuvre jusqu'à sa mort en 1926. Au passage du siècle, les coups de pinceaux s’allongent, se détendent et les couleurs, quant à elles, s’adoucissent. Comme en atteste la présente œuvre, la Méditerranée restera toujours un sujet de prédilection pour l’artiste ; une occasion de peindre la lumière et de célébrer la couleur.
Théo van Rysselberghe had his pointillist revelation in Paris at a time when he was seeking new talent to exhibit with Les XX, a circle of radical young Belgian artists of which he was a co-founder. Entranced by Georges Seurat’s La Grande Jatte shown at the eighth Impressionist exhibition in 1886, van Rysselberghe quickly began to integrate the pointillist technique into his work and attempted to promote it in Belgian art circles. Theo van Rysselberghe then drew closer to two other painters of the Divisionist movement: Paul Signac and Henri-Edmond Cross.
Together with Signac and Cross, the Belgian artist explored the South of France, travelling the roads from Saint-Tropez to Saint-Clair. Van Rysselberghe was fascinated by the spectacle of light that is the Côte d’Azur. He admired the bright light of the Mediterranean coast as much as he did the surrounding wilderness.
Although van Rysselberghe abandoned the strict principles of pointillism at the turn of the century, its influence would remain visible in his work until his death in 1926. As the years went on, his brushstrokes got longer and looser, and his colours softened up. As the present work attests, the Mediterranean always remained a favourite theme for the artist, an opportunity to paint light and celebrate colour.