Jean (Hans) Arp (1886-1966)
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Jean (Hans) Arp (1886-1966)
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VAT at the rate of 20% will be due on the total of… 显示更多 Provenant d'une collection d'entreprise européenne
Jean (Hans) Arp (1886-1966)

Maquette pour "Tête"

细节
Jean (Hans) Arp (1886-1966)
Maquette pour "Tête"
assemblage de bois peint par l'artiste monté par l'artiste sur un panneau peint
42.5 x 34.8 cm.
Exécuté en 1927

oil on cut-out on board laid down on the artist's painted board
16 5/8 x 13 5/8 in.
Executed in 1927
来源
Stiftung Hans Arp and Sophie Taeuber-Arp, Remagen.
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel le 22 décembre 1998.
出版
J. von Oppenheim, 10 Jahre Sammlung Sal. Oppenheim, 10 Years Collection, 1997-2007, Luxembourg, 2007, p. 415 (illustré).
展览
Mayence, Landesmuseum et Ludwigshafen, Wilhelm-Hack-Museum, Hans Arp, juin-octobre 1997, p. 145, no. 28 (illustré; illustré de nouveau en couleurs, p. 57).
注意事项
VAT at the rate of 20% will be due on the total of the auction price and fees charged to the buyer. For more information, see the Section D.2. "VAT regime and export conditions” above.
拍场告示
Please kindly note that the present work is a preparatory model for "Tête".

Veuillez noter que la présente oeuvre est une étude préparatoire pour "Tête".

荣誉呈献

Valérie Didier
Valérie Didier Specialist, Head of Sale

拍品专文

Nous remercions la Fondation Arp pour les informations communiquées à propos de cette œuvre.

Exécuté pendant les années vingt, te demeure l'un des reliefs les plus appréciés de l'œuvre de Jean Arp. Longtemps restée dans l'atelier de l'artiste, cette pièce a été acquise par son propriétaire actuel il y a plus de vingt ans. On peut y entrevoir à l'œil nu les diverses couches de matériaux que l'artiste a disposées les unes sur les autres : en résulte une structure frappante, fluide et ambiguë qui se creuse par endroits pour mieux rejaillir ailleurs. Une palette volontairement sobre irrigue les différents éléments, conférant d'autant plus d'intensité à l'ensemble.
L'observateur serait tenté de voir en cette cavité blanche et cette forme ondulante qui domine la composition, l'œil et le nez de la « tête » éponyme. Arp semble en effet avoir librement reconfiguré la représentation d'un visage à partir de formes comme liquéfiées, qui évoquent aussi bien des sortes d'amibes ou de molécules – le microscopique – que les traits distinctifs d'un être humain – le macroscopique. Pendant les années vingt, alors que le mouvement dada bat de l'aile, Arp s'aventure vers un langage lyrique qui tend très librement vers la figuration. Les sujets humains font leur apparition dans son art, mais sous couvert de flux incertains, de formes stylisées qui s'écoulent et se fondent à la manière de micro-organismes. Comme le disait si bien l'artiste, la signification de ses œuvres était aussi versatile que la pluie et le beau temps.
Naturellement, le surréalisme accueille à bras ouverts ces œuvres sinueuses, instinctives et libres d'interprétation, après qu'Arp s'installe à Paris en 1925. Il vit alors au 23 rue Tourlaque, à Montmartre, tout près de son ancien camarade dadaïste Max Ernst, en passe de devenir l'un des figures majeures de l'art surréaliste. Arp habite aussi le même immeuble qu'un jeune artiste catalan du nom de Joan Miró. Si l'on compare te à un chef-d'œuvre que Miró exécute en 1926, Persona tirando una piedra a un pájaro, désormais abrité par le Museum of Modern Art à New York, on devine les répercussions que cette cohabitation a pu avoir sur leur langage plastique. Un élément blanc relevé d'un détail coloré ; des formes aux contours francs qui le côtoient et le pénètrent... Les affinités entre ces deux compositions ne font aucun doute. Pourtant, Arp insistera pour dire que Miró avait atteint son style spontané et singulier aux formes naïves par ses propres moyens, et en suivant son propre cheminement artistique.
Le rapprochement entre Arp et les surréalistes à l'époque où il conçoit te conduira à sa participation à la première exposition du mouvement en 1925, à la galerie Pierre. Arp cultivera par la suite des liens forts avec de nombreux membres du groupe, tout en gardant ses distances par rapport à certains aspects de la pensée surréaliste, notamment sur le plan politique.

Tête is one of the reliefs that Hans Arp created during the 1920s and which remain highly celebrated within his œuvre. This work was formerly in the artist’ estate and was bought by the present more than 20 years ago. Looking at Tête, layers of material have been placed on top of each other, creating a vivid, fluid and ambiguous structure which plunges and protrudes, the elements articulated by a deliberately restrained palette that lends the image more intensity. With the white hole and the large, organic-seeming structure that dominates the centre of the composition, one wonders if these are not the eye and titular nose of the head in
Tête. Arp appears to have created a reconfiguration of the depiction of a person in which he has combined amoeba-like forms that recall biology on a cellular scale - the micro - while also conflating that visual trope with the face itself - the macro. During the 1920s, as the Dada moment ebbed away, Arp moved towards a style that was anchored, albeit loosely and lyrically, in the figurative, often presenting human subjects. However, the features of human appearance were shown in flux, presented through a deliberate combination of stylised, often organic forms that recalled amoeba as much as the human face. As Arp himself insisted, the meanings of his works remain as variable as the weather.
Considering this fluidity and openness to subjectivity of meaning in Arp's works at the time, it is easy to see why the artist found himself embraced by the nascent Surrealist movement in Paris, where he had moved in 1925. While there, Arp lived at 23 rue Tourlaque in Montmartre, where he was a neighbour of his old Dada comrade Max Ernst, who would become one of the keystones of Surreal art. In Montmartre, Arp also lived in the same building as the younger Catalan artist Joan Miró; looking at Tête, that contact appears to show, for instance in a comparison with one of Miró's masterpieces from the period, Persona tirando una piedra a un pajaro of 1926, now in the Museum of Modern Art. While these two pictures, with their white element and touch of colour penetrated by other forms, each tending to be strongly delineated, clearly share a compositional language, Arp was nonetheless at pains to point out that Miró came to his own organic language of forms and spontaneity along his own idiosyncratic path, rather than being derivative of the older artist. Arp's contact with the Surrealists at the time he created Tête resulted in his participating in the group's first ever show, held at the Galerie Pierre in 1925. He retained strong contact with many of the members of the group, but retained a certain guarded distance regarding some of the thought processes behind his art and the interiority of the Surrealists' output, and in particular their politics.

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