拍品专文
Le décor d'écailles de notre bouteille est concentré à l'intérieur de mandorles lobées. Il diffère en cela d'un certain nombre de bouteilles couvertes entièrement de ce motif: voir par exemple Nurhan Atasoy et Julian Raby, Iznik, 1989, cat. 729, 743 et 745. Ces deux derniers exemples sont au British Museum de Londres. Il existe également sur d'autres vaisselles, voir par exemple un pichet et une chope de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne (Iznik Pottery, Lisbonne, catalogue d'exposition, 1996, cat. 69 et 71, pp. 214-217).
Ce motif d'écailles a pour la première fois été utilisé sur un pichet en forme de poisson du musée Benaki à Athènes et qui est daté vers 1520. (Inv. no 10; Nurhan Atasoy and Julian Raby: op.cit., pl.124, p.106). Le motif était vraisemblabement inspiré par la céramique chinoise Yuan et il apparait à l'intérieur de médaillons lobés combiné à d'autres motifs sur un plat chinois publié par Regina Krahl (Chinese Ceramics in the Topkapi Saray Museum, London, 1986, no.552, p.489, col.pl.p.387). L'influence chinoise sur les potiers ottomans est évidente. Elle s'apercoit également sur un chandelier du Khorassan du XVe siècle décoré du même motif d'écailles (Kjeld von Folsach: Islamic Art, Copenhague, 1990, no.346, p.207).
L'habitude de séparer les fonds d'écailles colorées par des palmettes ou des arabesques devient très populaire entre 1570 et 1585. Un pichet de l'ancienne collection Adda le prouve, ainsi qu'une bouteille du British Museum datée de 1580-85 (Bernard Rackham: Islamic Pottery and Italian Maiolica, London, 1959, no.174, p.43 and pl.74A; inv. no. G.1983.83; Atasoy and Raby: op.cit, pl.745). Une autre bouteille du British Museum présente toujours un décor couvrant d'écailles mais arrangé en médaillons (inv. no. G. 1983.116). La bouteille de la collection Soustiel partage avec elles la frise de grecques et le registre de spirales ondulantes qui décorent le col.
Le renflement visible sur le cou rappelle les exemples de l'art du métal. C'est un élément partagé avec les bouteilles du British Museum et celle vendue à Christie's, The Vincent Bullent Collection, Londres, 26 avril 2005, lot 11.
Ce motif d'écailles a pour la première fois été utilisé sur un pichet en forme de poisson du musée Benaki à Athènes et qui est daté vers 1520. (Inv. no 10; Nurhan Atasoy and Julian Raby: op.cit., pl.124, p.106). Le motif était vraisemblabement inspiré par la céramique chinoise Yuan et il apparait à l'intérieur de médaillons lobés combiné à d'autres motifs sur un plat chinois publié par Regina Krahl (Chinese Ceramics in the Topkapi Saray Museum, London, 1986, no.552, p.489, col.pl.p.387). L'influence chinoise sur les potiers ottomans est évidente. Elle s'apercoit également sur un chandelier du Khorassan du XVe siècle décoré du même motif d'écailles (Kjeld von Folsach: Islamic Art, Copenhague, 1990, no.346, p.207).
L'habitude de séparer les fonds d'écailles colorées par des palmettes ou des arabesques devient très populaire entre 1570 et 1585. Un pichet de l'ancienne collection Adda le prouve, ainsi qu'une bouteille du British Museum datée de 1580-85 (Bernard Rackham: Islamic Pottery and Italian Maiolica, London, 1959, no.174, p.43 and pl.74A; inv. no. G.1983.83; Atasoy and Raby: op.cit, pl.745). Une autre bouteille du British Museum présente toujours un décor couvrant d'écailles mais arrangé en médaillons (inv. no. G. 1983.116). La bouteille de la collection Soustiel partage avec elles la frise de grecques et le registre de spirales ondulantes qui décorent le col.
Le renflement visible sur le cou rappelle les exemples de l'art du métal. C'est un élément partagé avec les bouteilles du British Museum et celle vendue à Christie's, The Vincent Bullent Collection, Londres, 26 avril 2005, lot 11.
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