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Esclaircissement de quelques difficultez touchant l'administration du cardinal Mazarin. Paris : Imprimerie royale, 1650.
细节
SILHON, Jean de (1596-1667)
Esclaircissement de quelques difficultez touchant l'administration du cardinal Mazarin. Paris : Imprimerie royale, 1650.
Édition originale de cette véritable contre-mazarinade. Ami proche de Descartes, Silhon fut secrétaire de Richelieu, auquel Mazarin succéda. Il sera ensuite fait conseiller d'Etat, et nommé à l'Académie Française.
Le livre veut répondre "à quelques impressions des-avantageuses qu'on a semées contre le Premier Ministre du roy", et "certaines peintures qu'on a faites de luy [qui] ne sont pas tirées après le naturel, & ne luy ressemblent point du tout".
À contre-courant de ce déluge de libelles publiés contre le cardinal Mazarin, Silhon prend ici sa défense, ou en tout cas, cherche à nuancer les critiques qui ont été faites au ministre. L'ouvrage doit, dit-il en préface, "raprocher les Esprits qui s'estoient trop longtemps esloignez les uns des autres... et mettre à la raison ses Ennemis dont la principale force consiste aujourd'huy en nos divisions".
Brunet, V, col. 381 ; Bruno Tribout, “La mémoire des mazarinades : une critique politique sous Louis XIV.” Revue d’Histoire Littéraire de La France, vol. 115, no. 4, 2015, pp. 933–950.
In-4 (329 x 214 mm). Vignette aux armes de France sur le titre, 3 bandeaux, 3 lettrines et 3 culs-de-lampe.
Reliure de l'époque : veau jaspé, dos à nerfs, caissons ornés, roulette dorée sur les coupes, doublure de papier marbré, tranches mouchetées (quelques rousseurs et piqûres, reliure très frottée et usée).
Provenance : ex-libris héraldique (probablement début XIXe siècle) d'un membre de la famille de Corbel Corbeau, marquis de Vaulserre (Savoie).
First edition, in contemporary binding, of this defense of Cardinal Mazarin's political actions.
Esclaircissement de quelques difficultez touchant l'administration du cardinal Mazarin. Paris : Imprimerie royale, 1650.
Édition originale de cette véritable contre-mazarinade. Ami proche de Descartes, Silhon fut secrétaire de Richelieu, auquel Mazarin succéda. Il sera ensuite fait conseiller d'Etat, et nommé à l'Académie Française.
Le livre veut répondre "à quelques impressions des-avantageuses qu'on a semées contre le Premier Ministre du roy", et "certaines peintures qu'on a faites de luy [qui] ne sont pas tirées après le naturel, & ne luy ressemblent point du tout".
À contre-courant de ce déluge de libelles publiés contre le cardinal Mazarin, Silhon prend ici sa défense, ou en tout cas, cherche à nuancer les critiques qui ont été faites au ministre. L'ouvrage doit, dit-il en préface, "raprocher les Esprits qui s'estoient trop longtemps esloignez les uns des autres... et mettre à la raison ses Ennemis dont la principale force consiste aujourd'huy en nos divisions".
Brunet, V, col. 381 ; Bruno Tribout, “La mémoire des mazarinades : une critique politique sous Louis XIV.” Revue d’Histoire Littéraire de La France, vol. 115, no. 4, 2015, pp. 933–950.
In-4 (329 x 214 mm). Vignette aux armes de France sur le titre, 3 bandeaux, 3 lettrines et 3 culs-de-lampe.
Reliure de l'époque : veau jaspé, dos à nerfs, caissons ornés, roulette dorée sur les coupes, doublure de papier marbré, tranches mouchetées (quelques rousseurs et piqûres, reliure très frottée et usée).
Provenance : ex-libris héraldique (probablement début XIXe siècle) d'un membre de la famille de Corbel Corbeau, marquis de Vaulserre (Savoie).
First edition, in contemporary binding, of this defense of Cardinal Mazarin's political actions.
荣誉呈献
Adrien Legendre
Head of Department