FERDINAND-VICTOR-EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON-SAINT-MAURICE 1798-1863 PARIS)
FERDINAND-VICTOR-EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON-SAINT-MAURICE 1798-1863 PARIS)
FERDINAND-VICTOR-EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON-SAINT-MAURICE 1798-1863 PARIS)
2 More
FERDINAND-VICTOR-EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON-SAINT-MAURICE 1798-1863 PARIS)

Étude de trois hommes nus

Details
FERDINAND-VICTOR-EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON-SAINT-MAURICE 1798-1863 PARIS)
Étude de trois hommes nus
Daté '7 7b. 57' (au centre)
Plume et encre brune
15,7 x 30,5 cm. (6 ¼ x 12 in.)
Provenance
Tampon d’atelier de l’artiste (L. 838a) ; sa vente après décès, Paris, 22-27 février 1864, probablement partie d'un lot.
MM. Cadart et Luquet (selon Robaut, 1885).
Henri Rouart (1833-1912), Paris ; sa vente, Paris, Galerie Manzi-Joyant, 16 -18 décembre 1912, lot 119 (adjugé 620 francs).
Collection Rothschild ; puis par descendance jusqu’au propriétaire actuel.
Literature
A. Robaut, L'œuvre complet de Eugène Delacroix : peintures, dessins, gravures, lithographies, Paris, 1885, p. 353, n° 1318, ill.
A. Robaut, Eugène Delacroix : Fac-similé de dessins et croquis originaux, Paris, 1864, pl. 48, ill. (La lithographie du dessin est accompagnée d'un texte explicatif autographe)
Exhibited
Exposition Eugène Delacroix au profit de la souscription destinée à élever à Paris un monument à sa mémoire, Paris, École nationale des Beaux-Arts, 6 mars-15 avril 1885, n° 384, p. 111.
Further details
FERDINAND-VICTOR-EUGÈNE DELACROIX, STUDY OF THREE NAKED MEN, PEN AND BROWN INK, DATED

Lot Essay

Cette étude à la plume d’Eugène Delacroix a été reproduite en fac-similé dans l’ouvrage d’Alfred Robaut qu’il publie en 1864. A l’époque un texte explicatif autographe, à la plume et encre brune, figurait au bas de la feuille qui semble avoir été coupée par la suite puisque le texte n'est plus visible aujourd'hui : ‘Vous éludez les vraies difficultés de l’art./ Vous manquez de respect aux maîtres, qui l’ont porté à la perfection. Raphael n’eût pas/ dédaigné les progrès de l’expérience. Une tête, une main ne sont pas la vraie difficulté/ d’un tableau : mais bien l’agencement harmonieux de l’ensemble. C’est par là que pechent/ tous les commençant quelque soit leur génie et c’est aussi là (dans les coutures -Sutures- souvent/ inappréciable au Commun des spectateurs) que les habiles passent le plus de temps en tatonnements/ que toute l’expérience ne peut rendre fructueux.’ (Robaut, op.cit., 1864).
Le dessin est daté du 7 septembre 1857, alors que Delacroix est à Paris selon son Journal et où il écrit en désignant le musée du Louvre : ‘deux ou trois jours auparavant j’y avais fait une séance’ (A. Delacroix, Journal 1822-1863, Paris, 1931, rééd. 1996, p. 678). Comme sur le texte du présent dessin et en échos aux figures nues et musclées qu’il représente et qui ne sont pas sans rappeler les maîtres de la Renaissance italienne, Delacroix se questionne sur ces prédécesseurs en ajoutant ‘Je prise beaucoup la salle de l’Ecole moderne’ en réaction au XVIIIe siècle qu’il qualifie de ‘banalité’ (ibid.)

More from Derniers souvenirs de Ferrières

View All
View All