Lot Essay
De près, Golden Mustache (2013) de Joyce Pensato est une explosion de peinture émaillée noire et dorée. Quelques pas en arrière et l’œuvre devient indubitablement un portrait de Groucho Marx. Les lunettes emblématiques du comédien humoriste, sa moustache et ses sourcils broussailleux émergent de l’abstraction, créant une présence à la fois comique et menaçante.
Originaire de Brooklyn, Pensato a représenté les personnages de la télévision américaine et des bandes dessinées – des Simpsons à Donald Duck, en passant par Batman, Mickey Mouse et les acteurs de South Park – dans un style unique et exubérant. Son studio de Williamsburg était rempli de jouets, de figurines et de masques. Pourtant, son travail n’évoque pas l’innocence enfantine. L’artiste peint ses sujets avec une énergie sauvage et sombre, les rendant émotionnellement complexes.
Les œuvres de Pensato semblent au premier regard avoir été réalisées dans une forme d’urgence, laissant libre cours aux éclaboussures. Cette pratique fait écho à la dynamique de l’action painting de Pollock ou de Kooning. Cependant, chez Pensato, le processus est lent et délibéré. À travers ses personnages issus de la culture pop, l’artiste nous touche en profondeur et son travail rivalise avec les toiles les plus brutes et les plus puissantes de l’école de New York.
Joyce Pensato a étudié à l’Art Students League de New York et à la New York Studio School au début des années 1970. Elle s’est liée d’amitié avec l’expressionniste abstraite Joan Mitchell et a partagé un studio avec Christopher Wool, qui l’a incitée à se diriger vers la peinture émaillée. L’artiste a connu un succès tardif auprès du grand public et a peint avec acharnement jusqu’au début du nouveau millénaire. En 2013, année où elle signe Golden Mustache, une rétrospective majeure au Santa Monica Museum of Art et au Contemporary Art Museum de Saint Louis lui a été consacrée.
Up close, Joyce Pensato’s Golden Mustache (2013) is an explosion of dripping black and gold enamel paint. A few steps back, and the painting becomes an unmistakable portrait of Groucho Marx. The comedian’s iconic glasses, moustache and bushy brows emerge from abstraction, creating a comic and menacing presence.
A lifelong Brooklyn native, Pensato reimagined American TV and comic-book characters—from the Simpsons to Donald Duck, Batman, Mickey Mouse, and the cast of South Park—in a unique and exuberant style. Her Williamsburg studio was filled with toys, figurines and masks. But there is no childish innocence in her work. She painted her subjects with wild, dark energy, and made them emotionally complex.
Pensato’s works often appear swiftly, splashily executed, echoing the dynamic “action painting” of Pollock or de Kooning. Her process, however, was slow and deliberate. From her pop-culture figures, she pulled depths of feeling to rival the most raw, powerful canvases of the New York School.
Pensato studied at the Art Students League of New York and the New York Studio School in the early 1970s. She befriended the Abstract Expressionist Joan Mitchell and shared a studio with Christopher Wool, who helped inspire her switch to enamel paint. She found mainstream success later in life, and painted fiercely into the new millennium. In 2013, the year Golden Mustache was painted, she was honoured with a major retrospective at the Santa Monica Museum of Art and the Contemporary Art Museum Saint Louis.
Originaire de Brooklyn, Pensato a représenté les personnages de la télévision américaine et des bandes dessinées – des Simpsons à Donald Duck, en passant par Batman, Mickey Mouse et les acteurs de South Park – dans un style unique et exubérant. Son studio de Williamsburg était rempli de jouets, de figurines et de masques. Pourtant, son travail n’évoque pas l’innocence enfantine. L’artiste peint ses sujets avec une énergie sauvage et sombre, les rendant émotionnellement complexes.
Les œuvres de Pensato semblent au premier regard avoir été réalisées dans une forme d’urgence, laissant libre cours aux éclaboussures. Cette pratique fait écho à la dynamique de l’action painting de Pollock ou de Kooning. Cependant, chez Pensato, le processus est lent et délibéré. À travers ses personnages issus de la culture pop, l’artiste nous touche en profondeur et son travail rivalise avec les toiles les plus brutes et les plus puissantes de l’école de New York.
Joyce Pensato a étudié à l’Art Students League de New York et à la New York Studio School au début des années 1970. Elle s’est liée d’amitié avec l’expressionniste abstraite Joan Mitchell et a partagé un studio avec Christopher Wool, qui l’a incitée à se diriger vers la peinture émaillée. L’artiste a connu un succès tardif auprès du grand public et a peint avec acharnement jusqu’au début du nouveau millénaire. En 2013, année où elle signe Golden Mustache, une rétrospective majeure au Santa Monica Museum of Art et au Contemporary Art Museum de Saint Louis lui a été consacrée.
Up close, Joyce Pensato’s Golden Mustache (2013) is an explosion of dripping black and gold enamel paint. A few steps back, and the painting becomes an unmistakable portrait of Groucho Marx. The comedian’s iconic glasses, moustache and bushy brows emerge from abstraction, creating a comic and menacing presence.
A lifelong Brooklyn native, Pensato reimagined American TV and comic-book characters—from the Simpsons to Donald Duck, Batman, Mickey Mouse, and the cast of South Park—in a unique and exuberant style. Her Williamsburg studio was filled with toys, figurines and masks. But there is no childish innocence in her work. She painted her subjects with wild, dark energy, and made them emotionally complex.
Pensato’s works often appear swiftly, splashily executed, echoing the dynamic “action painting” of Pollock or de Kooning. Her process, however, was slow and deliberate. From her pop-culture figures, she pulled depths of feeling to rival the most raw, powerful canvases of the New York School.
Pensato studied at the Art Students League of New York and the New York Studio School in the early 1970s. She befriended the Abstract Expressionist Joan Mitchell and shared a studio with Christopher Wool, who helped inspire her switch to enamel paint. She found mainstream success later in life, and painted fiercely into the new millennium. In 2013, the year Golden Mustache was painted, she was honoured with a major retrospective at the Santa Monica Museum of Art and the Contemporary Art Museum Saint Louis.