Lot Essay
Peintre orientaliste par excellence, Delacroix réalise de nombreux carnets de voyages et aquarelles plus ambitieuses, à l’image du présent dessin lors de ses pérégrinations en Orient, du Maroc à l’Algérie. C’est à partir de 1832 lorsqu’il part avec le Comte de Mornay chargé d’une mission auprès du sultan marocain Moulay Ab dar-Rahman à la demande de Louis-Philippe, que commence réellement sa fascination pour l’orient : un voyage de sept mois entre janvier et juin qui lui fera traverser le Maroc depuis Tanger jusqu'à Meknès.
Le même personnage, possiblement l’un des fils du pacha de Tanger Sidi Larabi Saïdi, se retrouve assis dans son intérieur recouvert de tapis et d’une tenture murale, dans une aquarelle conservée au musée du Louvre (inv. RF 4874 ; fig.1 ; Sérullaz, op. cit., 1994-1995, n°16). Delacroix s’attache à détailler le costume traditionnel de ce jeune arabe en mettant l’accent sur les plis de la gandoura blanche serrée d’une ceinture d’un rouge vif contrastant avec un cordon bleu qui retient probablement un poignard.
Fig. 1 Eugène Delacroix, Arabe assis, musée du Louvre, Paris, inv. RF 4874
Le même personnage, possiblement l’un des fils du pacha de Tanger Sidi Larabi Saïdi, se retrouve assis dans son intérieur recouvert de tapis et d’une tenture murale, dans une aquarelle conservée au musée du Louvre (inv. RF 4874 ; fig.1 ; Sérullaz, op. cit., 1994-1995, n°16). Delacroix s’attache à détailler le costume traditionnel de ce jeune arabe en mettant l’accent sur les plis de la gandoura blanche serrée d’une ceinture d’un rouge vif contrastant avec un cordon bleu qui retient probablement un poignard.
Fig. 1 Eugène Delacroix, Arabe assis, musée du Louvre, Paris, inv. RF 4874