Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… Read more Ambroise Vollard: l'œil d'une légendeLorsqu’en juillet 1939, un tragique accident de voiture emporte Ambroise Vollard (1868-1939), de retour de sa maison du Tremblay-sur-Mauldre, personne ne connaît alors les trésors contenus dans sa galerie de la rue Laffitte, ni dans les réserves de son hôtel particulier de la rue de Martignac. À l’instar de la collection d’Edgar Degas, que Durand-Ruel et Vollard découvrirent à sa mort, les yeux ébahis devant tant de richesses insoupçonnées, celle qui s’ouvre maintenant à eux défie toute tentative d’inventaire. Combien y a-t-il de merveilles ? 5 000, 10 000, plus encore ? Jacques-Émile Blanche écrit d’ailleurs à Maurice Denis le 15 décembre 1939 : «À propos de Vollard, êtes vous au courant de l’énormité de sa succession, des découvertes, partout, des valeurs dispersées, jamais placées ni notées, des découvertes sous des piles de toiles, inestimables, dépassant tout calcul» (cité in La Collection Ambroise Vollard du musée Léon-Dierx, Paris, 2000, cat. exp., p. 25). À quelques mois de la Seconde Guerre Mondiale, la période n’est pas propice à un travail serein, d’autant plus que le marchand, plus passionné que scrupuleux et cultivant le secret, ne notait pas systématiquement le mouvement des œuvres. La collection n’ayant jamais été exposée de son vivant, les ventes sont, aujourd’hui encore, l’occasion de redécouvrir l’incroyable aventure qui fut la sienne. Rien ne prédestinait en effet ce natif de La Réunion, aîné de dix enfants qui fit son droit à la faculté de Montpellier puis de Paris, à devenir l’un des plus grands marchands de la première moitié du XXe siècle. Des estampes et des dessins glanés sur les quais de Seine, sa rencontre avec les artistes, notamment Forain, allaient changer sa destinée. La mort de deux marchands d’avant-garde, Théo van Gogh (1891) et Julien Tanguy (1894), suivie de la dispersion de la collection de ce dernier, propulsa Vollard sur l’avant-scène. Il organise bientôt une exposition Manet grâce à laquelle il rencontre Degas, puis Berthe Morisot qui l’invite à rendre visite à Renoir. Ce dernier deviendra, avec Cézanne son artiste préféré. Les témoignages de Vollard, consignés dans deux ouvrages, En écoutant Cézanne, Degas, Renoir (1938) et Souvenirs d’un marchand de tableaux (1948), sont une source indispensable pour la connaissance de l’histoire de l’art de cette première moitié du XXe siècle. Vollard achètera des centaines de tableaux à Renoir, puis l’invitera à pratiquer la sculpture. Renoir confesse avec humour : «Si j’ai essayé de faire de la sculpture, ce n’est pas pour embêter Michel-Ange, ni parce que la peinture ne suffisait plus à mon activité, mais parce que M. Vollard m’y a tout doucement contraint» (cité in La Collection Ambroise Vollard du musée Léon-Dierx, Paris, 2000, cat. exp., p. 144). Cependant, Renoir, alors âgé de plus de soixante-dix ans et souffrant de rhumatismes, ne peut s’astreindre à de pénibles travaux. Sur les conseils de Vollard, il s’adjoint la collaboration de Richard Guino, un sculpteur d’origine catalane, élève de Maillol. Ensemble, ils feront nombre de sculptures, de 1913 à 1918, qui seront ensuite éditées en terre cuite ou en bronze - Vollard se réserva l’exclusivité des éditions conçues par les deux artistes. Renoir part ici d’un motif pittoresque, un jeune homme attisant un brasero, pour conférer à sa forme la grandeur des maîtres antiques. Nous retrouvons cette même pureté des lignes chez Maillol que Vollard commente ainsi : «Alors que tant de sculpteurs modernes croient égaler les anciens en les plagiant, Maillol, lui, est si naturellement dans la lignée des maîtres qu’en le voyant dégager sa forme, je pensai à un Grec» (A. Vollard, Souvenirs d’un marchand de tableau, Paris, 1948, p. 249). Vollard est surtout un marchand qui ne cesse de regarder vers l’avenir; n’écoutant que son instinct, il rend visite aux héritiers van Gogh, écrit à Gauguin parti dans les îles, organise sa première exposition importante, et est l’un des premiers à croire aux Nabis qui se situent dans le sillage du maître. Il se passionne pour l’École de Pont-Aven, notamment pour Émile Bernard (lots 232, 237, 242, 245 et 253) auquel il achète le 22 mai 1901 pas moins de 127 œuvres avec lesquelles il monte une exposition, dont le catalogue sera préfacé par Roger Marx. Même après le départ de Bernard pour l’Égypte, Vollard continue de le soutenir, par des achats, et des publications (Lettres de Vincent van Gogh à Emile Bernard, Paris, Ambroise Vollard, 1911). Vollard reprend ainsi, au tournant du siècle, le flambeau des premiers mécènes, tel d’Arthur Huc qui avait été, avec son journal La Dépêche du Midi à Toulouse, un soutien important pour Maurice Denis (lot 234). Vollard sera en outre l’éditeur de ses fameux Albums d’estampes originales, où l’on retrouve les nabis, déjà presque célèbres, mais aussi des inconnus tel Raphaël Lewisohn, (lot 247). Et que dire de son activité d’éditeur, ici représentée par les Réincarnations du Père Ubu (1928) illustrés par Georges Rouault (lot 256)! Vollard ira même jusqu’à installer l’atelier de l’artiste dans son propre hôtel particulier. Il attire bientôt dans sa boutique du 6 rue Laffitte, à deux pas de La Madeleine, les collectionneurs étrangers les plus prestigieux (Harry Kessler, Morosoff, Chtchoukine, Hahnloser, Havemeyer, Barnes). Il convie à ses fameux «Dîners de la Cave», organisés au sous-sol de sa galerie, autour d’un verre de vin rouge et de quelques assiettes de charcuterie, les écrivains et les artistes d’avant-garde du moment. Découvreur infatigable, il soutient bientôt la génération suivante, au premier rang desquels le Picasso des années 1902-1905, dont l'œuvre constitue le chaînon manquant entre Toulouse-Lautrec et les Fauves. D’ailleurs, l'œuvre de Gauguin, découverte dans la galerie de la rue Laffitte, est l’une des sources du primitivisme de Picasso. Vollard rencontre aussi Valtat par l’intermédiaire de Renoir qui lui dit : «Je me trouvais en Bretagne, lorsqu’au cours d’une promenade j’observai un jeune peintre en train de faire une étude. Je fus frappé par l’heureux accord des tons qu’il mettait sur la toile. C’était Valtat». Vollard achète de façon systématique les œuvres de Valtat dès 1894 (lots 235, 236, 240, 243, 246 et 249-251), signe avec lui un contrat en 1900, puis lui fera une exposition particulière en 1909. Toute sa vie, Vollard garda son enthousiasme pour les jeunes peintres, au devenir incertain mais aux qualités réelles, tel Charles-Emmanuel Serret (lot 239) : «Je me rappelle cette fois où Degas regardait chez moi des dessins de Charles Serret qui, rehaussés d’un trait de pastel, rappelaient certains petits maîtres d’avant la Révolution. Ceux que j’avais mis sous les yeux de Degas représentaient des jeux de fillettes : «comme c’est bien là des enfants, dit Degas (…)» (cité in A. Vollard, Souvenirs d’un marchand de tableau, Paris, 1948, p. 31). En définitive, il fut sans doute autant collectionneur que marchand! Gilles Genty, historien de l'art.When in July 1939 a tragic car accident took the life of Ambroise Vollard (1868- 1939), as he returned from his house at Tremblay-sur-Mauldre, no one knew at the time of the treasures to be found in his gallery on the Rue Laffitte and in storage at his town house on the Rue de Martignac. As with the collection of Edgar Degas, which Durand-Ruel and Vollard discovered upon his death, the hitherto unsuspected riches were astounding, the hoard now coming to light defying any attempt at an inventory. How many marvels were there? Five thousand, ten thousand, or maybe even more? Jacques-Emile Blanche wrote to Maurice Denis on 15 December 1939: “With regards to Vollard, have you heard how vast his legacy is, finds are being made everywhere, valuable items are scattered around, none of them displayed or recorded, priceless things are being found under stacks of canvases.” (quoted in La Collection Ambroise Vollard du musée Léon-Dierx, Paris, 2000, exh. cat., p. 25). This was a few months into the Second World War, not a propitious time for calm work, especially as the dealer, being more enthusiastic than fastidious and prone to secrecy, was not keeping systematic records of the movement of works. As the collection was never exhibited during his lifetime, sales continue to this day to be an opportunity to rediscover the incredible venture he undertook. No one could have predicted that this native from the island of La Réunion, the eldest of ten children, who studied law in Montpellier and later in Paris, would become one of the greatest art dealers of the first half of the 20th century. Prints and drawings picked up on the quays of the Seine, and his encounters with artists, including Forain, were to change his destiny. The death of two dealers in the avant-garde, Theo van Gogh (1891) and Julien Tanguy (1894), followed by the dispersal of the latter’s collection, thrust Vollard into the foreground. He soon organised an exhibition, solely on Manet’s work, as a result of which he met first Degas and later Berthe Morisot, who invited him to visit Renoir, who would become, along with Cézanne, his favourite artist. Vollard’s first-hand accounts, recorded in two publications, En écoutant Cézanne, Degas, Renoir (1938) and Souvenirs d’un marchand de tableaux (1948), are a crucial source of information about the history of art in the first half of the 20th century. Vollard bought hundreds of paintings by Renoir, then encouraged him to practise sculpture. Renoir confessed humorously: “If I have tried my hand at sculpture, it was not with the aim of annoying Michelangelo, nor was it because painting was no longer enough for me, but because Mr. Vollard very gently forced me into it” (quoted in La Collection Ambroise Vollard du musée Léon-Dierx, Paris, 2000, exh. cat., p. 144). However, Renoir, who was by then over seventy and suffering from rheumatism, could not force himself to do painful, difficult work. On Vollard’s advice, he joined forces with Richard Guino, a sculptor from Catalonia and pupil of Maillol. Between 1913 and 1918 they made a number of sculptures together, multiple casts of which were later produced in terracotta and bronze. Vollard reserved for himself exclusive rights to casts made from the two artists’ designs. Renoir starts here with a picturesque motif of a young man kindling a brazier and imparts to his form the grandeur of the masters of antiquity. We find this same purity of line in the work of Maillol, of whom Vollard remarked: “While so many modern sculptors think to emulate the artists of antiquity by plagiarising them, Maillol is such a natural successor to the masters that when I saw him turning out his mould, a Greek came to mind.” (A. Vollard, Souvenirs d’un marchand de tableau, Paris, 1948, p. 249). Vollard was above all a dealer who never stopped looking towards the future; heeding only his instinct, he visited van Gogh’s heirs, wrote to Gauguin who had gone off to the tropics, organised his first major exhibition, and was one of the first to take the Nabis seriously, who were following in the master’s footsteps. He was fascinated by the École de Pont-Aven, especially Émile Bernard (lots 232, 237, 242, 245 and 253) from whom he bought on 22 May 1901 no fewer than 127 works with which he put on an exhibition, the catalogue for which was prefaced by Roger Marx. Even after Bernard departed for Egypt, Vollard continued to support him, not only through purchases but also through publications (Lettres de Vincent van Gogh à Emile Bernard ), Paris, Ambroise Vollard, 1911). At the turn of the century Vollard took up the torch of the earliest patrons, such as Arthur Huc who, with his newspaper La Dépêche du Midi in Toulouse, had been a key supporter of Maurice Denis (lot 234). Vollard also became the editor of the famous Albums d’estampes originales (Albums of Original Prints), featuring not only already-famous Nabis but also unknowns such as Raphaël Lewisohn, (lot 247). And what can one say about his work as a publisher, represented here by Réincarnations du Père Ubu (1928) illustrated by Georges Rouault (lot 256)! Vollard even went so far as to have the artist’s workshop set up in his own town house. His shop at 6 Rue Laffitte, a stone’s throw from La Madeleine, soon attracted the most eminent foreign collectors (Harry Kessler, Morosoff, Shchukin, Hahnloser, Havemeyer and Barnes). He invited avant-garde writers and artists of the day to enjoy a glass of red wine and a few plates of charcuterie at his famous Dîners de la Cave, spread out in the basement of his gallery. A tireless talent scout, he was soon supporting the next generation, foremost among whom from 1902-1905 was Picasso, whose work constituted the missing link between Toulouse-Lautrec and the Fauves. In addition, Gauguin’s work, discovered in the gallery in the Rue Laffitte, is one of the sources of Picasso’s primitivism. Vollard also met Valtat, having been introduced to him by Renoir, who told him: “I happened to be in Brittany, and while out walking I observed a young painter making a study. I was struck by the felicitous harmony of the tones he was putting on the canvas. That was Valtat.” Vollard systematically purchased Valtat’s work from 1894 onwards (lots 235, 236, 240, 243, 246 and 249-251), signed a contract with him in 1900, and in 1909 gave him a solo exhibition. All his life, Vollard retained his enthusiasm for young artists with an uncertain future but real talent, such as Charles-Emmanuel Serret (lot 239): “I recall the time when Degas was at my place looking at Charles Serret’s drawings, which, accentuated with a stroke of pastel, were reminiscent of some of the lesser masters before the Revolution. The ones I showed to Degas depicted little girls’ games: ‘how well he’s done the children,’ said Degas (...),” (quoted in A. Vollard, Souvenirs d’un marchand de tableau, Paris, 1948, p. 31). All be it said and done, he was probably as much a collector as an art dealer! Gilles Genty, Art historian.
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)

Fleurs

Details
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Fleurs
monogrammé 'R.' (en bas à gauche)
huile sur toile
32.2 x 29 cm.
Peint vers 1915

signed with the monogram 'R.' (lower left)
oil on canvas
12 ¾ x 11 3/8 in.
Painted circa 1915
Provenance
Ambroise Vollard, Paris.
Collection particulière, Pars (par descendance).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Literature
A. Vollard, Tableaux, pastels et dessins de Pierre-Auguste Renoir, Paris, 1919, vol. II, p. 132, no. 1454 (illustré).
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)
Further details
Tout d’abord formé comme peintre décorateur de céramiques, Renoir peint par conséquent avec une touche délicate et lisse, caractéristique qu’il conservera tout au long de sa carrière artistique. Son amour pour la couleur et le plaisir qu’il éprouve pour les qualités sensuelles de la peinture à l’huile lui ont été transmis par la peinture de Rubens et celle des grands maîtres Vénitiens. Ce charmant tableau, représentant l’un de ses motifs récurrents, la rose, illustre parfaitement ses talents de coloriste dans une palette veloutée de roses, rouges carmins, jaunes et bleus outre-mer accentuée par du blanc, montrant que Renoir pouvait se concentrer purement sur la couleur et la forme, isolant ainsi le motif de la rose, sujet principal du tableau.
Lorsque Renoir rencontra Vollard en 1894, l’artiste est alors au sommet de sa carrière alors que Vollard débute seulement la sienne. De tous les artistes avec lesquels Vollard travaille, c’est bien Renoir qui est le plus proche du marchand, et ce, jusqu’à sa mort en 1919. Cette amitié et cette collaboration sont d’ailleurs cristallisées dans plusieurs portraits de Vollard peints par Renoir, le plus célèbre étant celui datant de 1908, conservé à Londres à la Courtauld Gallery qui représente le marchand d’art assis à une table, examinant une sculpture de Maillol (voir page précédente). Vollard fut également celui qui incita Renoir à se mettre à la sculpture lorsque le peintre s’installa dans le sud de la France en 1908. Vollard le convint alors à collaborer avec le sculpteur Catalan Richard Guino, un ancien élève de Maillol. Renoir était un grand admirateur de ce dernier, qui était aussi l’un des protégés de Vollard.

Renoir mastered the art of the delicate and feathery brushstroke when he worked as a porcelain decorator early in his career, and this remained his stylistic signature throughout his oeuvre. His love of colour and his delight in the sensuous qualities of oil paint was inspired by Rubens and the Venetian masters. This delightful painting of one of his recurrent motifs, the rose, displays his mastery of colour with its rich velvety palette of pink, crimson red, yellow and ultramarine colour tones heightened with white, demonstrating how Renoir could concentrate purely on the colouristic and formal concerns by isolating the rose motif as the painting’s main subject.
When Renoir met Vollard in 1894, Renoir was at the pinnacle of his career just at the time Vollard was starting his. Out of all the artists Vollard collaborated with, it was without doubt Renoir who had the strongest bond with the art dealer until his death in 1919. This friendship and partnership was incarnated in several portraits of Vollard painted by Renoir, the most famous of which is the one displayed at the Courtauld Gallery in London, dated 1908, portraying the art dealer sitting at a table examining a Maillol sculpture (see previous page). It was also Vollard who pushed Renoir to experiment sculpture when the painter moved to South of France in 1908. Vollard convinced him to collaborate with Catalan sculptor Richard Guino, a former student of Maillol. Renoir greatly admired the latter, who was also one of Vollard’s protégés.
Sale room notice

Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné en ligne de l'œuvre de Pierre-Auguste Renoir actuellement en préparation par le Wildenstein Plattner Institute.

L’œuvre sera incluse dans le 2ème supplément du Catalogue Raisonné des Tableaux, Pastels, Dessins et Aquarelles de Pierre-Auguste Renoir, en préparation par Guy-Patrice et Floriane Dauberville aux Editions Bernheim-Jeune.



This work will be included in the forthcoming Pierre-Auguste Renoir Digital Catalogue Raisonné, currently being prepared under the sponsorship of the Wildenstein Plattner Institute, Inc.

This work will be included in the second supplement to the Catalogue raisonné des tableaux, pastels, dessins et aquarelles de Renoir being prepared by Guy-Patrice and Floriane Dauberville, published by Bernheim-Jeune.

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Adélaïde Quéau
Adélaïde Quéau

Lot Essay

Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné en ligne de l'œuvre de Pierre-Auguste Renoir actuellement en préparation par le Wildenstein Plattner Institute.

L’œuvre sera incluse dans le 2ème supplément du Catalogue Raisonné des Tableaux, Pastels, Dessins et Aquarelles de Pierre-Auguste Renoir, en préparation par Guy-Patrice et Floriane Dauberville aux Editions Bernheim-Jeune.

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