Lot Essay
Le comité Picabia a confirmé l'authenticité de cette œuvre.
Germaine Everling, roulette de la pensée fut exécuté au cours d'une période de transition pour Francis Picabia aussi bien sur le plan personnel qu’artistique. Rencontrée à la mi-novembre 1917, Germaine Everling est entrée brutalement dans la vie de l’artiste qui était déjà marié avec Gabrielle Buffet. Leur relation ira bien au-delà de la passion amoureuse et malgré la venue d'une troisième femme, Olga, quelques années après, Germaine reste la principale muse du peintre et poète. En pleine effervescence Dada mais dans un contexte pesant de guerre qui s’éternise, Picabia publie en 1917 la revue 391 qui comporte des œuvres graphiques, des textes poétiques, souvent teintés d’humour, ou des chroniques de la vie artistique internationale. En 1918, Picabia séjourne en Suisse, à Lausanne, Bex ou Begnins, pour soigner ses troubles nerveux. Son médecin lui interdit alors de peindre et il se met à composer des poèmes. La production picturale de ces années est dès lors assez limitée et principalement composée de quelques «tableaux mécaniques» à connotation souvent érotique. Germaine Everling, roulette de la pensée exécutée sur une couverture de cahier est un collage subtil et un témoignage rare de leur liaison, laissant supposer qu’il associe leur relation et leur amour à un jeu de hasard.
Germaine Everling, roulette de la pensée was executed during a period of transition for Francis Picabia on both a personal and artistic level. Germaine Everling burst suddenly into the artist’s life in November 1917, at a time when he was married to Gabrielle Buffet. Their ensuing relationship would go far beyond a passionate love affair, and despite the arrival of a third woman, Olga, a few years later, Germaine remained principal source of inspiration for the painter and poet. In 1917, at the height of the Dada movement and against an oppressive background of never-ending war, Picabia published his magazine 391 which included paintings and drawings, poems and literary texts often tinged with humour, and chronicles of life in the international art world. In 1918, Picabia spent time in Switzerland, in Lausanne, Bex and Begnins, to recover from his mental heath problems. His doctor forbade him to paint so he turned to writing poetry. The pictorial output of these years is relatively limited and mainly comprised of mechanical works charged with erotic connotations. Germaine Everling, roulette de la pensée, executed on the cover of a notebook, provides a rare testimony of their bord in which one may imagine that he associated their relationship and love with a game of chance.
Germaine Everling, roulette de la pensée fut exécuté au cours d'une période de transition pour Francis Picabia aussi bien sur le plan personnel qu’artistique. Rencontrée à la mi-novembre 1917, Germaine Everling est entrée brutalement dans la vie de l’artiste qui était déjà marié avec Gabrielle Buffet. Leur relation ira bien au-delà de la passion amoureuse et malgré la venue d'une troisième femme, Olga, quelques années après, Germaine reste la principale muse du peintre et poète. En pleine effervescence Dada mais dans un contexte pesant de guerre qui s’éternise, Picabia publie en 1917 la revue 391 qui comporte des œuvres graphiques, des textes poétiques, souvent teintés d’humour, ou des chroniques de la vie artistique internationale. En 1918, Picabia séjourne en Suisse, à Lausanne, Bex ou Begnins, pour soigner ses troubles nerveux. Son médecin lui interdit alors de peindre et il se met à composer des poèmes. La production picturale de ces années est dès lors assez limitée et principalement composée de quelques «tableaux mécaniques» à connotation souvent érotique. Germaine Everling, roulette de la pensée exécutée sur une couverture de cahier est un collage subtil et un témoignage rare de leur liaison, laissant supposer qu’il associe leur relation et leur amour à un jeu de hasard.
Germaine Everling, roulette de la pensée was executed during a period of transition for Francis Picabia on both a personal and artistic level. Germaine Everling burst suddenly into the artist’s life in November 1917, at a time when he was married to Gabrielle Buffet. Their ensuing relationship would go far beyond a passionate love affair, and despite the arrival of a third woman, Olga, a few years later, Germaine remained principal source of inspiration for the painter and poet. In 1917, at the height of the Dada movement and against an oppressive background of never-ending war, Picabia published his magazine 391 which included paintings and drawings, poems and literary texts often tinged with humour, and chronicles of life in the international art world. In 1918, Picabia spent time in Switzerland, in Lausanne, Bex and Begnins, to recover from his mental heath problems. His doctor forbade him to paint so he turned to writing poetry. The pictorial output of these years is relatively limited and mainly comprised of mechanical works charged with erotic connotations. Germaine Everling, roulette de la pensée, executed on the cover of a notebook, provides a rare testimony of their bord in which one may imagine that he associated their relationship and love with a game of chance.